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Au Bois-Plage, priorité à la sécurité
Au menu d’une réunion publique le 11 avril, la protection des biens, des personnes et de l’environnement. Sous tous les angles
Réunis autour du Maire Gérard Juin, plusieurs élus de l’équipe municipale mais aussi des membres des services communaux, qui auront l’opportunité de présenter leur travail sur les différents thèmes abordés.
Le Bois en Zone 30
Ce n’est plus un scoop car officiel depuis le 7 avril, mais cette rencontre est l’occasion idéale pour préciser ce qui doit l’être et recueillir l’avis des habitants. Rappelons que la Zone 30 concerne la totalité de la commune, est indiquée selon la législation en vigueur par de nombreux panneaux, et induit le respect de la ‘Priorité à Droite’. « A quelques exceptions près », précise Kévin Vautey. « Certains Stop seront maintenus à des endroits particulièrement accidentogènes, d’autres vont disparaître au fil du temps car le travail continue », explique le 3ème Adjoint, poursuivant par la spécificité de l’hyper centre devenant ‘Zone 20’, dite de ‘Rencontre’. Les piétons y seront prioritaires devant vélos et voitures, sans obligation de marcher sur les trottoirs. En Zone 30, les cyclistes peuvent a priori emprunter les ‘sens unique’, rappelle Kévin Vautey. Mais là encore, certaines exceptions viendront confirmer la règle et les cyclistes devront être attentifs aux panneaux.
Approuvant le passage en Zone 30 mais habituée de l’anarchie cycliste estivale, l’assistance se montre un peu sceptique. « Police Municipale et Rurale feront respecter ces nouvelles règles. Il s’agit aujourd’hui de pédagogie et de prévention, il y a des habitudes à changer, même pour nous », tempère Kévin Vautey. Reste le civisme mais ça, c’est une autre histoire…
Un PCS opérationnel
Pour en parler, parole est donnée par Gérard Juin à son DGS qui en a piloté l’élaboration avec élus et services communaux, « un Plan Communal de Sauvegarde devant pouvoir fonctionner quelle que soit l’équipe municipale en place », précise-t-il. Dans une présentation simplifiée mais claire d’un outil complexe, Ludovic Corbeau évoque les différentes cellules et le poste de commandant présidant à son déclenchement en cas d’évènement majeur, rappelant qu’un exercice a déjà été fait et qu’un autre est à venir avec la participation du SDIS, du SAMU et de la Gendarmerie. Rappelons que le PCS ne se substitue pas aux services de secours traditionnels. « L’objectif est une intervention directe de proximité » précise Gérard Juin.
La municipalité a aujourd’hui besoin de candidats pour constituer une Réserve de Communale de Sécurité Civile et souhaite « intégrer dix à vingt personnes ».
Zones boisées sous surveillance
Ce n’est un secret pour personne, les nombreuses zones boisées de la Commune sont soumises au risque Feu et nécessitent une attention constante. C’est au tour de Kévin Mouëllic (Police Rurale) de présenter son travail quotidien.
« Les parcelles campées sont un problème », reconnaît-il, précisant aussitôt que tous les campeurs sont aujourd’hui recensés, avec environ « quatre personnes considérées par unité, auxquelles il faut ajouter celles pratiquant le camping sauvage », précise le Garde-Champêtre. « Dans des massifs denses et difficile d’accès, un travail sur le terrain est à faire pour créer des chemins identifiables pour les véhicules de secours », poursuit-il, ajoutant que les espaces boisés classés doivent être particulièrement protégés et que « le nettoyage des parcelles privées incombe à leurs propriétaires ». Autre objet de vigilance, les dépôts sauvages.
Vidéo-Protection
Un sujet qui fait intervenir le Droit : « Quelles images, qui peut les regarder… », explique Gérard Juin prenant pour exemple les caméras placées à l’école. « Il est interdit de filmer des enfants, aussi ont-elles d’abord été masquées puis retirées », précise l’élu. Sur cette question sensible, « un travail de reconfiguration a été mené sur deux ans et une nouvelle procédure mise en place, portant sur des points de surveillance et non des secteurs. Il s’est agi de réparer l’existant, de le sécuriser ainsi que les flux », poursuit le Maire, ajoutant que le travail a été conduit en concertation avec la Gendarmerie et que la commune a reçu « un avis sans réserve de la Préfecture ». Côté images, seuls les OPJ (Officiers de Police Judiciaire), élus et procureurs sont habilités à en demander l’extraction. 22 caméras sont aujourd’hui réparties sur la voie publique et 5 dans des bâtiments publics.
Baignade protégée
Gros Jonc, Gollandières, Petit Sergent… Les grandes plages boitaises sont clairement identifiées, pour une cohabitation harmonieuse de ceux qui les fréquentent. Des trois, seule la plage du Petit Sergent ne bénéficie pas d’un poste de secours. En revanche, un chenal est ouvert aux « engins nautiques immatriculés ou non ainsi qu’aux kite-surf », et un autre à Gros Jonc réservé aux « planches à voile et navires à voile non immatriculés ». Enfin aux Gollandières, familiale par excellence, c’est la zone de baignade qui prime. Pour une meilleure information des usagers, une signalétique personnalisée est mise en place. A noter également que déjà Pavillon bleu, les plages boitaises sont désormais écolabellisées Qualité des Eaux de Baignade.
Prévention Santé
Si Gérard Juin ne revient pas sur le déploiement du Pôle Santé déjà évoqué lors d’une réunion antérieure, M. le Maire insiste sur trois points moins anodins que l’on pourrait croire. Tout d’abord, un soutien ferme au maintien du Centre d’Incendie et de Secours communal, avec 8 pompiers boitais assurant une équipe de nuit, ensuite l’installation de défibrillateurs supplémentaires et enfin la multiplication des extincteurs, le Maire soulignant sur les deux derniers points qu’un travail est à faire côté formation.
Anticiper et prévenir sont, on l’aura compris, au coeur de la stratégie municipale pour une sécurité globale. Reste qu’en matière de prévention routière notamment, si les équipes de police privilégient la pédagogie, elles ont désormais les outils nécessaires aux preuves. Un cinémomètre « pour mesurer la vitesse », un radar pédagogique « pour affiner les données de circulation », et même des caméras piétons face aux éventuelles incivilités. « Les personnes sont informées qu’elles sont filmées », précise Kévin Mouëllic, estimant par ailleurs que l’outil « oblige les policiers à un comportement irrprochable ». « Il s’agit aussi d’assurer la protection des agents communaux », ajoute Gérard Juin qui conclut la réunion par des remerciements appuyés à l’ensemble des services, tous activement impliqués.
* surveillance des zones boisées
* redéploiement de l’outil de vidéoprotection
* optimisation de la surveillance et de l’accessibilité des plages
* offre de santé et moyens de prévention
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