AIR : dans les coulisses d’une étude de longue haleine

Dernièrement, nous rendions compte de la présentation des résultats de l’étude sur la capacité d’accueil de l’Ile de Ré, révélés lors d’une réunion publique à la fin août. Nous avons voulu en savoir plus sur les modalités de cette étude.
Autant par souci d’exhaustivité que pour rendre aux AIR ce qui leur appartient : une belle part du travail !
Plus de trois ans de travail
Bernard Bordier raconte une expérience, certes passionnante et volontaire (c’est lui-même qui a initié cette étude alors qu’il était Président de l’Association) mais aussi chronophage. Car il en a fallu des heures penchées sur des multitudes de chiffres et de données propres à nourrir les réflexions des chercheurs dans l’élaboration des indicateurs de références, beaucoup d’énergie aussi pour constituer les groupes de travail capables de renseigner les grilles servant aux chercheurs à concevoir la méthode et l’outil numérique ONECAD en collaboration avec la DREAL des Pays de la Loire, de nombreux déplacements à Nantes pour travailler sur les cent pages des ressources et d’indicateurs, 24 fiches sous les thèmes du logiciel dédié, du temps encore pour obtenir des informations auprès d’interlocuteurs pas toujours enclins à la communication (Saur, Préfecture, CdC, DDTM et Gendarmerie), sans oublier l’attention demandée par les ajustements et vérifications du document final.
Capter l’âme de l’Ile de Ré
Et du temps toujours, ici, sur l’Ile de Ré, pour accompagner professeurs et étudiants dans leurs enquêtes de terrain. En effet, venus plusieurs fois sur Ré, ceux-ci ont été guidés et même hébergés sur place par des membres du bureau. Tout cela dans le but de hisser l’étude à un niveau d’excellence, celui qui au-delà du travail universitaire, naît de la compréhension intime d’un territoire.
Ainsi, si le travail scientifique mené par le CNRS/GEOLITTOMER de Nantes est remarquable, des membres ultra impliqués du bureau des AIR – Bernard Bordier donc, Jean-Michel Tognet et l’actuel Président Michel Fortier – ont largement oeuvré dans cette aventure commencée en mars 2015. Cette étude étant un point d’ancrage pour Ré et sa population, n’est-il pas légitime de saluer leur persévérance et de les en remercier ?
Pauline Leriche Rouard
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