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AG MAT-Ré* suivie d’un débat inter-associations sur l’avenir de l’île de Ré

Si lors de l’AG* un point sera bien sûr fait sur les procédures concernant la cimenterie ainsi que sur le développement portuaire, le débat qui s’ensuivra* entend élargir le champ des préoccupations et des réflexions sur le thème « Quel avenir pour l’île de Ré ? ».
Organisé par MAT-Ré en partenariat avec les associations : AMIS (Association Martinaise d’Information et de Sauvegarde) et APSSC (Association de Protection des Sites de Saint-Clément des Baleines), il sera animé par Michel Lardeux, avec la participation de Patrick Salez.
La sur-fréquentation touristique et ses conséquences
Les organisateurs et partenaires expliquent : « L’île de Ré souffre ! Sa population permanente subit les dommages collatéraux d’une sur-fréquentation touristique… L’objectif est d’ouvrir « un large débat public sur l’avenir de l’île de Ré, les inquiétudes que suscitent les prédations et dommages collatéraux de la sur-fréquentation touristique, de l’industrialisation du complexe portuaire de La Pallice qui menace les pertuis et l’île de Ré, de l’urbanisation d’un territoire saturé, et d’un trafic automobile démesuré ».
La réflexion doit d’urgence porter sur la mise en oeuvre de solutions courageuses et réalistes, pour le développement d’un tourisme qualitatif et apaisé, la limitation du flux automobile etc…
Notre débat doit porter l’espoir de lendemains différents et meilleurs pour l’île de Ré, avec une vision bien différente de ce que nous promettent aujourd’hui les élus qui ne pensent qu’à accroître le « Produit Intérieur Brut rétais » (PIBr).
Des propositions pour « une gestion totalement maîtrisée »
« Pour freiner cette urbanisation galopante, il faut exiger dans un premier temps que la traduction du PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durable) dans le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) soit stricte, précise et élimine tout projet d’extension d’urbanisation dans les zones agricoles et naturelles ; L’application des PPRL (Plan de Prévention des Risques Littoraux) de chaque commune dans les règles d’urbanisme ne souffre aucune dérogation : on ne joue pas avec la vie des gens… La multiplication des visiteurs à la journée, à la semaine ou sur des durées plus longues, dépasse largement une capacité d’accueil surévaluée (…) Il est temps de trouver des solutions pour limiter l’accès automobile à l’île dans les périodes de sur-fréquentation…
L’île de Ré est devenue une bulle spéculative immobilière avec des prix du foncier exponentiels, l’obtention du label de destination touristique la plus chère de France, une notoriété excessive avec le phénomène de « peopolisation » (…) De plus l’endettement très important de beaucoup de communes peut faire exploser la fiscalité locale dans les prochains mandats ! Tout le monde est convaincu que cette situation ne peut pas durer, que l’île de Ré décline. Le tourisme de masse est le phyloxéra du 21ème siècle avec les déplacements faciles, on le subit tous, et personne ne conteste cette option politique par crainte de déplaire.
Il n’est peut-être pas trop tard pour proposer un moratoire pour une gestion totalement maîtrisée et pour reprendre le contrôle de ce territoire fragile. Voilà le tableau d’une situation préoccupante, qui justifie vraiment que dans les prochains mois la population exprime son inquiétude et demande des corrections de stratégie ».
Extraits du communiqué de presse des associations
* L’association MAT – Ré tiendra son assemblée générale annuelle le samedi 27 octobre 2018 à 10 heures précises, salle de réunion à la Mairie de La Flotte en Ré.
Le débat commencera à 11 heures.
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