Née à Saint-Martin et issue d’une famille enracinée localement, la candidate aux élections municipales de Saint-Martin de Ré revendique faire partie d’« une génération de transition, assez jeune pour impulser une nouvelle dynamique, mais aussi assez expérimentée pour avoir du recul et une vraie vision d’avenir. » Elle sera entourée d’une équipe impliquée, très attachée à sa commune.
Ira ? Ira Pas ? Ces questions alimentaient le débat rochelais et rétais* depuis plusieurs mois, avec deux sujets pouvant peser négativement sur ce nouvel engagement dans la campagne des municipales : la loi sur la fin de vie et le fait qu’il n’habite plus à La Rochelle. Olivier Falorni a choisi de faire son annonce devant les médias locaux ce dimanche midi, Aux vieux crampons, à deux pas du Stade rochelais. Tout un symbole pour lui qui fréquentait enfant ce quartier de Port Neuf et le Stade avec son grand-père.
Composée de neuf élus sortants et de huit candidats entrants, dont huit entre 26 et 42 ans, la liste du maire sortant de Loix, candidat sans surprise à sa succession pour un 6ème mandat, est composée majoritairement de Loidais actifs, avec seulement trois retraités. Son ambition : conforter le dynamisme de « Loix au cœur de tous ».
Ces dernières années, l’ostéopathe Julie Colleu a exercé à mi-temps à Saint-Martin de Ré, puis au Bois-Plage, avant de se partager depuis l’été dernier entre Le Bois et son tout nouveau cabinet à Sainte-Marie de Ré. Elle se consacre désormais à plein-temps à celui-ci.
«!4211 km! », c’est la distance entre Paris et Téhéran. C’est aussi le titre de la pièce écrite par Aïla Navidi en 2021 et primée aux Molières en 2024.
Dimanche 9 novembre, l’Ile de Ré sportive, plus particulièrement celle du beach-volley, était en liesse.
Le Père Noël est une ordure, pièce mythique de la troupe du Splendid, créée en 1979 et reprise au cinéma en 1982, fera l’objet d’une représentation par la Cie La Mer Écrite, le 12 décembre à Saint-Clément des Baleines.
Sous le haut patronage humoristique de Grumberg et Tardieu, l’atelier théâtre sénior de la compagnie Les Tardigrades présente le samedi 13 décembre un spectacle cousu main, où l’on voit que le théâtre n’est pas une question d’âge.
À un peu plus de trois mois des élections municipales, si nombre de candidats dans l’une des dix communes rétaises se sont déclarés et ont, pour certains, présenté leur liste complète, d’autres ne sont pas du tout pressés. Soit parce que forts de leur position de maires sortants – le mandat municipal est empreint d’une certaine stabilité -, ils ont tout intérêt à dévoiler programme et liste dans la dernière ligne droite. Soit parce qu’ils ont quelques difficultés à boucler une liste, c’est le cas notamment pour certains élus appartenant à l’actuelle minorité. Quoi qu’il en soit, jamais les campagnes municipales n’auront démarré aussi tard.
Élus de proximité, les maires conservent la confiance d’une grande majorité des Français. C’est encore plus le cas en milieu rural, sur de petites communes comme les nôtres : le maire est sur le terrain, il reste abordable, ses actions sont visibles et ont un impact sur la vie quotidienne des habitants. Revers de la médaille, et l’île de Ré n’échappe pas à cette tendance de fond, il est aussi en première ligne pour le bureau des pleurs, voire un réceptacle facile de l’agressivité d’administrés qui se placent dans une logique de consommateurs (en l’occurrence de services publics), qui en veulent pour… leurs impôts. Tous les maires de l’île vous le diront, le phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années.
Autre phénomène relativement récent, les maires ont vu leurs domaines de compétences de plus en plus grignotés, notamment par les intercommunalités, et leurs moyens rognés, entre autres par l’État, alors qu’ils restent le dernier rempart face aux attentes des citoyens.
Des attentes sur lesquelles souvent ils n’ont aucune latitude pour agir, puisqu’elles relèvent de compétences régaliennes de l’État : la sécurité, la qualité du service public (hôpital, école, etc.), le pouvoir d’achat…
De là à penser que les fortes tensions politiques nationales peuvent impacter le débat local sur l’île, et que celui-ci peut se politiser, rien n’est moins sûr. Heureusement, dans nos très petites communes, les femmes et les hommes et les idées qu’ils portent passent bien avant leurs penchants politiques… Quoique, parfois une petite musique se fait entendre.
Nathalie Vauchez