70 ans de logement social pour Habitat 17

Le bailleur social charentais-maritime a fêté ses soixante-dix ans d’existence, le 24 janvier, à la citadelle du Château d’Oléron en présence de nombreuses personnalités politiques.
Comme tous les ans, les partenaires et collaborateurs d’Habitat 17 se sont retrouvés dans la salle de réception de l’Arsenal, avec cette fois une double actualité, les traditionnels voeux de nouvelle année et la commémoration de soixante-dix décennies d’action sociale. Pour l’occasion, de nombreux élus ont fait le déplacement dont le président du Département Dominique Bussereau, les sénateurs Corinne Imbert et Daniel Laurent, les députés Didier Quentin et Raphaël Gérard, Christophe Bouscaut, président de la Fédération Nationale des Directeurs Généraux d’Offices Publics de l’Habitat et son directeur général Laurent Goyard ainsi qu’Atanase Perifan, créateur de la Fête des Voisins et président de la Fédération Européenne des Solidarités de Proximité.
En préambule, Philippe Drujon, Directeur Général d’Habitat 17 a réaffirmé le rôle essentiel des bailleurs sociaux : « 75 % de la population française peut prétendre à un logement social », ajoutant que « si les ministres et préfets passent, les bailleurs sociaux ont un réel rôle à jouer. On a coutume de dire qu’on lance un projet immobilier avec un maire et qu’on l’inaugure avec un autre ». Et de lancer un cri d’alarme, relatif aux dernières lois de finances, en s’adressant aux législateurs présents « de grâce, ne changez pas les règles tous les deux ans ! ».
Accompagnement du vieillissement
Habitat 17 occupe une position essentielle avec quatre-vingt-cinq salariés, deux cents entreprises partenaires qui travaillent au quotidien, et quatrevingt- quatorze millions d’euros de budget. Si le bailleur a connu des difficultés, le plan de redressement de deux-cent-vingt millions a bien rempli sa mission et ce sont mille-soixanteet- un logements qui sortiront de terre d’ici trois ans.
Dominique Rabelle, sa présidente, également conseillère départementale d’Oléron et vice-présidente du Département, a exprimé sa « fierté de présider un office au service du logement social qui accompagne les foyers modestes. Habitat 17 a su s’adapter et ses objectifs sont restés les mêmes : solidarité, proximité, respect et union. Nous avons voté soixantesept millions d’euros de travaux le 17 décembre dernier, témoignage de nos ambitions sociales et sociétales ». Le bailleur social accorde également une place particulière à l’accompagnement du vieillissement, plus de cent-soixante locataires solitaires ont plus de quatre-vingts ans, et deux locataires centenaires bénéficient de la gratuité de leur logement. Laurent Goyard a quant à lui vanté le « taux de construction parmi les plus élevés de tous les bailleurs sociaux » rappelant que « malgré l’impact de la loi de finances de 2017 sur les capacités de financement de l’organisme, Habitat 17 a su réagir, après deux années compliquées. Aujourd’hui on a une sorte de trêve, un accord de trois ans, qui doit faire l’objet de toute notre vigilance quant à son application ».
La cérémonie s’est achevée de façon festive, avec une intervention toute en jeux de mots de Philippe Couteau, connu localement sous le nom de Bilout, et la remise du label européen « Bailleur Convivial et solidaire 2020 » pour ses actions en faveur du renforcement du lien social, label qu’Habitat 17 obtient depuis la troisième année consécutive.
Lire aussi
-
Social
Un service de proximité au coeur des familles rétaises
Trouver un mode de garde pour son enfant en toute sérénité, c’est possible sur l’île de Ré ! Le Relais Petite Enfance (RPE), piloté par la Communauté de Communes et animé par Stéphanie Longué, accompagne depuis un an les familles dans leurs démarches, tout en favorisant le lien social, le partage d’expérience et l’éveil des tout-petits.
-
Social
Le bateau des Gollandières hisse les voiles !
Même si l’océan est à deux pas, il n’ira certes pas bien loin. Mais il est officiellement inauguré…
-
Social
Navettes RespiRé : c’est reparti, avec des nouveautés !
Depuis leur première expérimentation en 2012, leur mise en place faisant suite au déplafonnement de l’écotaxe visant à maintenir le tarif de péage du pont, les navettes ont fait bien du chemin. Entièrement gratuites, 100 % « propres* », elles évoluent au fil des saisons et des besoins.
Je souhaite réagir à cet article