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20 ans, 80 000 têtes bien coiffées !

Le 2 avril, Sandrine Philipponneau a fêté les 20 ans de « SP Haute coiffure », l’entreprise qu’elle a installée elle-même dans une ancienne huîtrerie de son village natal, le Bois-Plage. Vingt ans jour pour jour, puisque c’est le 2 avril 1996 qu’elle se mettait à son compte.
Depuis, un calcul (assez) approximatif lui permet de réaliser qu’entre 60 000 et 80 000 chevelures sont passées entre ses mains expérimentées. Mais un salon de coiffure, comme son nom l’indique, c’est plus qu’une entreprise, c’est un lieu de partage : « un endroit où on cause, on passe du temps à discuter ». « C’est un métier de l’écoute, un métier où on échange », opinent Sandrine et Dominique son employé depuis 7 ans, après un parcours varié. Car si Sandrine a passé quasiment toute sa vie au Bois, Dominique, lui, égrène les stations de la sienne : Grenoble, Toulouse, Paris, la Provence, Saint Barth, Cannes, La Rochelle, et enfin l’île de Ré.
« C’est une chance d’être coiffeuse dans un village comme le Bois » affirme Sandrine. Elle a coiffé certaines personnes de leur enfance à leur mariage. Et parmi les estivants, il y a des clients réguliers. Même si les jeunes « vont partout, aujourd’hui. Ils sont plus volatils. De même que les nouveaux retraités. La voiture a changé ce rapport de fidélité » aux artisans comme les coiffeurs. De même, les femmes ont changé : elles ne vont plus autant chez le coiffeur. Quant aux jeune filles, « les drôlesses se coiffent toutes seules », et encore : « l’art semble être d’être coiffé tout en étant décoiffé » ironise Dominique pointant de l’oeil certaines vedettes de la télévision. « On ne fait quasiment plus de chignons, crêpages, permanentes ou brushing. Reste quand même le plus grand plaisir : le sourire des clients, les voir repartir heureux de leur nouvelle tête ».
Une bonne raison de transmettre le métier : Sandrine a formé huit jeunes coiffeuses. Et en emploie deux autres dans le salon de coiffure et d’esthétique qu’elle a créé à La Noue, il y a six ans. Sans compter la jeune Pamela, en formation à La Rochelle, et qui la seconde comme apprentie au Bois.
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