Les greeters loidais soufflent leurs 2 bougies
Des bénévoles, passionnés par leur village, vous invitent à le découvrir. Une idée née à New-York en 1992.
Un groupe d’habitants de la grande cité américaine a décidé de faire visiter la ville et ses nombreux aspects, bénévolement. Ils ont pris le nom de « greeters » (de l’anglais : to greet, qui signifie : accueillir). Ils n’ont pas tardé à faire des émules et à organiser un réseau qui a rapidement franchi les frontières des USA pour se « répandre » sur l’ensemble des continents. En avril 2014, cinq Loidais décidaient de se lancer dans l’initiative : « greeter ». C’est le seul groupe fonctionnant en Charente- Maritime, il dépend du réseau national « France greeters », lui-même affilié au réseau mondial « Global greeter ».
Des valeurs et des principes scrupuleusement respectées
Les greeters ne sont pas des guides et n’ont nullement l’intention de concurrencer, sous quelque forme que ce soit, les guides professionnels. Ce sont des gens passionnés par leur lieu de vie qu’ils invitent à visiter selon certains thèmes choisis. Deux principes fondamentaux : le bénévolat et la gratuité. Les visites sont généralement organisées par petits groupes (6 au maximum), en privilégiant l’enrichissement mutuel et les échanges culturels. Ils sont à l’écoute des gens et très attentifs aux questions posées qui peuvent leur ouvrir des fenêtres sur d’autres sujets et d’autres visions du paysage.
Dans la presqu’île de Loix, des balades de styles différents
Sur les deux années écoulées, 130 visiteurs se sont inscrits sur le site : « loix.greeters.online » et ont arpenté les rues et les endroits pittoresques du village. Les thèmes des visites sont variés et traités en fonction de la sensibilité, de l’intérêt de chacun des cinq greeters.
Chantal (la responsable du groupe) nous propose de découvrir : « Loix d’hier et d’aujourd’hui, de l’église au port », en nous révélant l’histoire du nom des rues. Jean-Noël nous parle de la vie du village « de la ruralité au tourisme ». Georges s’intéresse à l’estran : « l’île de Loix et la mer ». Jean-Pierre effectue un « grand tour entre digues et marais ». Enfin, Jacques insiste sur la présence protestante et, plus tard, sur celle de la franc-maçonnerie et livre des données chiffrées sur la population depuis 1851 en décrivant les pourtours de la commune à cette époque. Il invite, également, le public à découvrir, dans les marais, l’intérieur d’une tonne (hutte de chasse traditionnelle).
Jusqu’à présent, chaque sortie a été un moment intense de partage et d’échange pour le plus grand plaisir du groupe qui ne demande qu’à s’agrandir…
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