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Après une saison en retrait, quel avenir pour l’Ecomusée ?
Journée rétaise ce lundi 8 septembre pour le député Olivier Falorni, avec notamment à Loix une table ronde afin d’évoquer la reconstruction de l’Ecomusée du marais salant en partie détruit par un incendie en septembre 2013.
Avant une prochaine rencontre avec madame la Préfète pour essayer d’entrevoir une solution viable pour que l’écomusée puisse retrouver un mode de fonctionnement normal, Olivier Falorni a souhaité s’entretenir et faire le point de la situation avec le propriétaire des lieux (le Conservatoire du littoral), le gestionnaire (l’association Ecomusée du marais salant) et l’un des financeurs des travaux de reconstruction du bâtiment situé en site classé.
Fréquentation en baisse de 20%
Pour le président de l’association, Bernard Chatin, et son directeur Benoît Poitevin, « ça ne peut plus durer comme ça. Pour palier à l’inutilisation du bâtiment nous avons eu recours à l’installation sur le site de trois Algeco, d’où des frais de location qui viennent sérieusement grever notre budget de fonctionnement. Cela d’autant plus que la saison estivale s’est avérée comme l’une des plus mauvaises de l’histoire de l’écomusée avec une fréquentation en retrait de plus de 20%.
Si ces trois Algeco posés au beau milieu des marais défigurent le paysage et surprennent de nombreux visiteurs qui ne comprennent pas toujours le pourquoi de la situation, ils n’offrent pas non plus des conditions de travail idéales pour les salariés de l’association ».
Appel au bon sens
De son côté, Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, précise que « dans le cadre de la révision du PPRL (plan de prévention des risques littoraux), l’Etat présentera le 1er octobre sa nouvelle carte informative. Date à partir de laquelle, l’instruction des permis de construire en incombera désormais à la CdC. Actuellement, dans l’attente de ce qu’autorisera cette nouvelle carte, 156 permis sont bloqués dans le seul canton nord. Si l’écomusée du marais salant s’inscrit dans ce contexte général, il n’appartiendra pas à la CdC de lui accorder ou non son permis de construire. Situé en site classé, il lui faudra obtenir l’avis conforme du ministère de l’Environnement. Mais même avec cette nouvelle carte, on sait fort bien qu’en cas d’une quelconque submersion, il y aura toujours de l’eau dans les marais avec de nouveau le risque pour l’écomusée de se retrouver à nouveau les pieds dans l’eau.
Mais on en appelle au bon sens, car la situation est aberrante. Le fonctionnement de l’écomusée est uniquement diurne, et de plus saisonnier, ouvert de 9 heures à 19 heures). Pour anticiper tout risque éventuel, l’écomusée a même proposé de fermer ses portes aussitôt lancée la moindre alerte de type orange par la Préfecture ».
On le voit, la balle est dans le camp de l’Etat qui pour le moment adopte la tolérance zéro. Mais le député et le président de la CdC compte bien poursuivre les démarches pour que l’écomusée du marais salant puisse être rapidement reconstruit et redevienne la vitrine de la saliculture dans l’île.
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